Data et sport : un couple au service de l’excellence (et de l’humain)

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Pierre Bruyère

21 mars 2023 | 5 minutes - Temps de lecture

Last Updated: Sep 19, 2023


Data et sport forment un couple qui fonctionne. Tout comme la data et le business. Car les affaires et le sport ont de nombreux points communs : ils nourrissent l’envie de conquête, diffusent la passion, déplacent les foules. Ils amènent les hommes à donner le meilleur d’eux-mêmes pour se dépasser et atteindre l’excellence.

Or, la vie du sport de haut niveau n’est pas un long fleuve tranquille. Tout comme celui de l’entreprise. Nous vivons dans un monde incertain, instable et compétitif où il est plus que jamais nécessaire d’apprendre à faire face à l’échec et à s’armer de résilience.

Quel est le secret pour durer dans le sport de haut niveau ? Quel rôle joue la data pour aider les sportifs à atteindre l’excellence ? Le sport de demain sera-t-il data driven?

Pour clôturer CX circle Paris et répondre à ces questions, Philippe Omer-Decugis, Head of Business France chez Contentsquare a réuni sur scène 2 grands champions : Cyril Perrin, Directeur Marque Décathlon & Artengo et Gaël Monfils, joueur de tennis professionnel.

Suivez ce dernier set passionnant où l’on parle de tennis, de data et d’humain.

Dans le sport (comme en affaires) excellence rime avec résilience

En sport comme en affaires, il semble qu’on ne puisse atteindre des résultats remarquables ni perdurer sans savoir encaisser les coups ni apprendre à muscler son mental.

Quand Gaël Monfil arrive l’air détendu sur le terrain de CX circle, à le voir sourire et faire des blagues, on pourrait presque oublier qu’il côtoie depuis maintenant 18 ans le cercle restreint des 50 premiers joueurs de tennis sur le plan mondial. Ses performances et sa constance forcent le respect mais l’homme n’est pas du genre à se prendre au sérieux. Il connaît la réalité du terrain, bien loin de l’image des lauriers faciles et des paillettes.

Pour ouvrir le match, Philippe Omer Decugis demande au champion s’ il possède une recette magique, une “sauce secrète pour le succès” ?

Sa réponse tranche comme un ace inattendu : “Dans ma vie après 18 ans de carrière, il n’y a que 11 semaines dans l’année où j’ai finalement gagné…

Les victoires ne se remportent qu’au prix d’une route difficile et douloureuse qui nécessite d’être capable de se relever, match après match, tout en gardant l’envie de gagner et le plaisir de jouer.

Alors comment faire face à des situations qui paraissent désespérées, comme aborder un match face à Novak Djokovic après 17 défaites et réussir à obtenir 3 balles de match ?

Travailler les bases. Garder une confiance en soi inébranlable (comme en son produit), avoir la capacité à trouver du positif en toutes circonstances, savoir oublier les déconvenues de la veille, même quand on est persuadé que rien ne va… Et enfin, conserver “son âme de gamin” , celle qui fait qu’on éprouve touours autant de plaisir et de “fun” à jouer.

Avec des mots vrais, humbles, issus du terrain et de l’expérience du compétiteur, Gaël nous explique que l’excellence est cette capacité à savoir rester dans l’instant et se concentrer quand les difficultés et la pression sont au maximum.

Ses mots résonnent comme un vent d’espoir et d’optimisme, comme un exemple à suivre pour nous dépasser, particulièrement en ces temps instables.

S’il le fait, alors pourquoi pas nous ?

 

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Accompagner l’humain vers l’excellence grâce à l’expérience produit

Confiance, résilience, préparation…sont des qualités indispensables à cultiver pour atteindre l’excellence.

Mais comment aller plus loin ? Comment soutenir l’humain de façon à l’aider à profiter au mieux de ses compétences ? Comment faire en sorte qu’il prenne davantage de plaisir et devienne meilleur ?

Dans le cas d’un tennisman professionnel, pour décupler le plaisir, il faut rendre l’expérience unique. La raquette joue alors un rôle décisif. Elle doit être sûr-mesure, adaptée aux qualités et à la maturité du joueur. Comme un prolongement de lui-même.

C’est à Cyril Perrin, Directeur marque Décathlon & Artengo, d’entrer en jeu.

Il nous explique comment, face à des monstres comme Wilson, l’expérience produit a joué dès le départ un rôle capital dans la naissance de ce partenariat inespéré avec Gaël, grâce à un test à l’aveugle. Parmi 5 raquettes anonymes, le joueur pro fait son choix instinctivement.

Il raconte avec humour comment il n’a d’abord pas cru son agent quand il lui a révélé le nom de la marque cachée derrière sa raquette préférée.

“La 3 elle a quelque-chose, tu peux me dire ce que c’est car je trouve que c’est une bonne raquette (…) il me dit “figure toi c’est une Artengo”. Je lui ai limite raccroché au nez (…) quoi ? Décathlon ?”

Ensuite, deux paramètres ont été déterminants. La relation entre les partenaires sur des valeurs communes comme le travail et l’humilité. Mais aussi la capacité d’écoute et l’agilité de l’équipe produit d’Artengo pour adapter les réglages de la raquette aux attentes du joueur.

“On a réglé la raquette exactement comme je le voulais (…) Ils comprenaient, étaient rapides (…) j’ai vraiment apprécié.”

Cyril Perrin souligne l’importance de la simulation numérique en 3D pour développer un produit sur-mesure et gagner du temps. Mieux, des capteurs placés sur la raquette vont permettre de faire communiquer les ressentis du joueur et de les traduire en données pour le logiciel de simulation.

L’amorce d’un cercle vertueux : plus l’expérience utilisateur est optimale grâce à un produit co-construit, alimenté par la data, plus le tennisman prend plaisir à jouer avec, plus il va utiliser le feedback des données et améliorer ses performances.

Souhaitons à Gaël que les réglages de sa raquette lui permette de gagner à Roland Garros.

 

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Data et sport : un couple d’avenir au service de l’humain

La data et le sport ont de beaux jours devant eux.

La data offre un immense terrain de jeu à explorer pour apporter une aide aux sportifs, les soutenir, leur donner plus d’options afin qu’ils puissent améliorer leur jeu et leurs stratégies en permanence.

Le sujet n’est pas nouveau. L’utilité des données dans le sport avait déjà été prouvée il y a 20 ans dans le livre Moneyball, l’histoire vraie d’un entraîneur qui amène l’ équipe de baseball d’Oakland à gagner 20 victoires consécutives en choisissant des joueurs sous évalués grâce à l’analyse des données.

Au tennis, Fabrice Santoro aimait l’analyse de la performance sportive. Et Novak Djokovic aurait déjà embauché un data analyst.

Gaël Monfils rappelle que les bases de données dans le sport permettent l’accès à des informations clés capitales pour certaines phases de jeu comme le début d’un point dans un match ou au cours d’une balle de break.

“79 % du temps Novak va servir dans certaines zones (…) on va se positionner de façon différente car on sait qu’il a servi à cet endroit sur les 10 derniers matchs.”

Un retour d’expérience qui permet par exemple de mieux connaître le style de service de son adversaire et d’adapter son placement en conséquence.

Dans le sport comme en business, la frontière entre succès et défaite se joue souvent dans la gestion des détails.

La data se positionnera en copilote de l’Homme en révélant aux sportifs ceux qui leur est utile pour s’améliorer, innover et atteindre l’excellence.

À n’en pas douter, le sport de demain sera data driven.

 

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