Si l’on ne peut nier la difficulté des épreuves que nous traversons toujours, force est de constater que les Français ont déjoué bien des pronostics depuis le début de la crise sanitaire.
Résilience, solidarité, organisation, dès les premières heures qui ont suivi chaque annonce, l’entraide a été de mise.
Ce reconfinement nous le prouve une nouvelle fois.
Il n’aura ainsi fallu que quelques jours, voire quelques heures, pour que de nombreux petits commerçants trouvent des solutions pour assurer la continuité de leurs services.
Mais si la liste des commerces non essentiels est moins restrictive qu’au mois de mars, de nombreuses enseignes (habillement, décoration, fleuristes...) se retrouvent de nouveau démunies, et ce, à quelques semaines seulement de Noël.
Pourtant, des moyens existent pour permettre à celles et ceux qui ne peuvent plus accueillir de public de réaliser un chiffre d’affaires plus que bienvenu.
C’est le cas du click and collect et de la vente en ligne par exemple mais encore faut-il avoir toutes les cartes en main (et le budget) pour les mettre en place.
Aujourd’hui, nous vous proposons un guide le plus exhaustif possible pour adapter votre commerce de proximité, TPE ou PME aux contraintes du reconfinement à la veille des fêtes de fin d’année.
Un seul mot d’ordre: we can do it!
Confinements et impact sur les TPE et PME : où en sommes-nous fin 2020 ?
Durant le premier confinement, de nombreux magasins traditionnels ont affiché une chute de leur chiffre d’affaires jusqu’à 100 % tandis que le eCommerce progressait de 50 %.
Moins de six mois après un premier confinement, les Français sont de nouveau rappelés chez eux pour une seconde vague dont la sévérité n’est plus à débattre.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les commerces de l’Hexagone s’en seraient volontiers passés.
En effet, de nombreux magasins traditionnels ont affiché une chute de leur chiffre d’affaires parfois jusqu’à 100 % tandis que le eCommerce progressait de 50 % (et la tendance s’accélère déjà pour le reconfinement).
Le premier confinement, ce sont aussi plus de 4 millions de travailleurs d’entreprise de moins de 20 salariés au chômage partiel, dont près de la moitié dans le secteur du commerce.
Si des dispositifs d’aides (fonds de solidarité, prêts garantis par l’État, reports de charges) ont été proposés pour aider les TPE et PME à faire face, leur situation demeure néanmoins très fragile.
À la veille de Noël, ce reconfinement porte donc un nouveau coup très sévère à des commerçants déjà affaiblis par la première vague mais aussi par les grandes surfaces, les poids lourds du commerce en ligne et, depuis plusieurs années, par une succession de mouvements sociaux impactant la fréquentation des centres-villes.
En première ligne, les secteurs du jouet, de la parfumerie, de la bijouterie, du livre ou encore du prêt-à-porter.
Bien qu’une indemnisation pouvant atteindre 10 000 € soit d’ores et déjà prévue pour les entreprises de moins de 50 salariés concernées par une fermeture administrative, cette aide ne suffira pas à soulager toutes les PME durablement.
Commerce en ligne et confinement : les Français sont-ils prêts ?
“Seules 37 % des TPE/PME françaises ont leur propre site Internet”
Avec plus de 300 000 points de vente et 1,8 millions d’emplois, le commerce, dans son acception large, représente 10 % du PIB hexagonal.
Lui venir en aide représente par conséquent un enjeu considérable pour l’économie nationale.
Très souvent convoqué depuis le mois de mars, le eCommerce apparaît comme le moyen le plus efficace pour les petites entreprises de sortir la tête de l’eau.
Avec plus de 100 milliards d’euros de transactions et 40 millions d’e-acheteurs en 2019 (dont 16 millions au moins une fois sur mobile) pour 3,5 transactions en moyenne par mois, dire que les Français sont prêts pour le commerce en ligne est un euphémisme !
Pourtant, et d’après le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance, “seules 37 % des TPE/PME françaises ont leur propre site Internet”, des chiffres qui seraient bien inférieurs à ceux de l’Allemagne et de l’Italie.
Rien de surprenant donc à ce que le gouvernement décide d’allouer une enveloppe de 100 millions d’euros à la transition numérique des petites et moyennes entreprises.
Parce que chaque jour qui passe est crucial pour votre business, nous vous proposons dès maintenant des solutions clés en main pour développer votre communication sur le web, créer votre site Internet si ce n’est pas déjà fait et l’optimiser pour qu’il soit à la hauteur des enjeux de la crise.
TPE et PME : 5 étapes pour s’adapter à la Covid-19 grâce au commerce en ligne
Étape n°1 : repartir sur de bonnes bases
Le temps vous manque et pourtant, nous ne saurions vous recommander de vous lancer dans le eCommerce sans une remise à plat de votre présence online.
En premier lieu, faites le point sur le budget et les ressources humaines dont vous disposez pour communiquer en ligne au regard de vos objectifs. Pouvez-vous y consacrer moins, autant ou davantage de moyens que d’habitude ?
Puis, prenez du temps pour vous pencher sur vos conditions générales de vente. Devez-vous revoir le montant des frais de port ? Pourquoi ne pas tenter la gratuité durant cette période ? Serait-il pertinent d’allonger le délai de rétractation ?
Ensuite, accordez-vous quelques minutes pour “googler” le nom de votre entreprise et constater comment elle apparaît dans le moteur de recherche.
Vos profils sociaux se positionnent-ils bien ? Les informations présentes dans les annuaires sont-elles toujours d’actualité ? Votre site web est-il premier sur cette requête ?
Faites de même avec vos principaux concurrents ainsi que des marques que vous appréciez dans différents secteurs ou zones géographiques pour vous inspirer.
Enfin, gardez en tête d’effectuer une veille quotidienne tant que la crise sera d’actualité afin d’être averti au plus vite des décisions des autorités de santé et du gouvernement, de nouveaux décrets locaux, des aides potentielles ou des derniers protocoles sanitaires.
Cela vous permettra d’adapter votre offre et votre communication rapidement et de conserver un temps d’avance.