Bonjour,

Comment allez-vous ?

Pour ma part, je profite des derniers jours avant les vacances pour me replonger dans les sujets phares qui ont marqué le secteur depuis le début de l’année et surtout anticiper la rentrée.

2 choses à faire avant de fermer votre ordinateur pour des vacances bien méritées :
1/ Prenez de la hauteur sur votre stratégie digitale en feuilletant pendant l’été le dernier CX Circle magazine.
2/ Demandez votre invitation pour LA conférence de cette fin d’année pour networker et s’inspirer

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Bonne lecture et bel été !

Pas le temps de tout lire ? Je vous fais un récap’

graphbar 1- Le mobile caracole en tête du trafic mondial et des ventes eCommerce
megaphone 2-

Les JO 2024 constituent un véritable tremplin pour les startups et entreprises françaises de la tech

newspaper 3- Entraînement de l’IA, usage, fabrication du matériel, effet rebond… le calcul de l’empreinte carbone s’annonce complexe
idea 4- Le CX Circle revient au Carreau du Temple le 7 novembre pour sa 11e édition

 

 

graphbar Le data snack

1. Trafic mondial, mobile, eCommerce, IA… les data 2024 qui comptent

– 3,6 % |

la baisse du trafic mondial

 

77 % |

la part du trafic retail mondial qui s’effectue sur mobile (elle atteint même 82 % sur les segments luxe et mode)

 

+10,5 % |

l’augmentation du chiffre d’affaires du eCommerce (produits et services) en France, pour atteindre 160 milliards d’euros.

 

62 % |

la part des ventes de eCommerce réalisées par téléphone mobile

 

45 % |

le pourcentage de cyberacheteurs de seconde main

 

+60 % |

l’augmentation du nombre d’utilisateurs d’IA génératives en France en 1 an

 

Sources : Digital Experience Benchmark 2024, Chiffre clés eCommerce de la Fevad, Baromètre 2024 Ifop pour Talan « Les Français et les IA génératives ».

megaphone L’actu du moment pour animer vos apéros

2. Les Jeux olympiques et paralympiques, événement aussi sportif que technologique ?

À désormais 24h du coup d’envoi des JOP, le TOC (Technology Operations Center), véritable centre d’opérations technologiques des Jeux Olympiques, a été inauguré il y a quelques mois aux portes de Paris, en Seine-Saint-Denis. Car au-delà de l’aspect sportif, le bon déroulé des JOP sous-entend un déploiement technologique d’envergure : billetterie 100 % en ligne, gestion des accès, sécurité et cybersécurité, captation et diffusion des épreuves, 5G privée, technologie de communication « push to talk », … « Sans bases technologiques solides, rien n’est possible » rappelle Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux de Paris 2024.

« Ce centre de commandes, opéré par Atos, supervisera toutes les opérations technologiques pendant les Jeux avec l’ensemble des partenaires et le Comité international Olympique » explique Bruno Marie Rose, directeur de la Technologie et des Systèmes d’Information de Paris 2024.

Au-delà du TOC, les JOP constituent un tremplin pour de nombreuses entreprises technologiques (on pense à Orange, partenaire et diffuseur officiel des Jeux de Paris 2024) et startups, que cela soit pour améliorer l’accessibilité des épreuves aux personnes malentendantes et malvoyantes ou garantir la sécurité à travers la vidéosurveillance algorithmique. L’IA sera de la partie pour proposer une expérience hôtelière personnalisée, optimiser les prix et faciliter le travail des juges. Enfin, les drones qui seront déployés massivement pour lutter contre les « risques d’atteinte à l’ordre public » soulèvent des questions quant aux atteintes potentielles aux libertés individuelles.

Un événement sportif, vous avez dit ?

newspaper Résumé d’article à lire autour de la piscine

3. Comment calculer vraiment l’empreinte carbone de ChatGPT ?

image-generee-par-IAAlors qu’on entend de plus en plus parler d’impact écologique du numérique et de « green IT », le boom de la genAI vient bousculer les convictions. Catastrophe écologique pour certains, sauveur de la planète pour d’autres, … Benoît Raphaël et Thomas Mahier de la newsletter GenerationIA ont tenté de compiler les données disponibles pour « Calculer (vraiment) l’impact carbone de ChatGPT ».

Premier rappel important : comme tous les outils numériques, la production et l’usage d’outils d’IA génèrent des gaz à effet de serre et consomment de l’eau. Malgré une apparente dématérialisation, le monde numérique repose sur une infrastructure matérielle bien réelle, mais souvent invisible et délocalisée.

Alors, quels éléments doit-on prendre en compte pour calculer l’impact carbone de ChatGPT ?

Tout d’abord, il y a la phase d’entraînement de l’IA. Une étude réalisée par l’Université de Californie à Berkeley a estimé que, dans sa phase d’entraînement, GPT-3 a émis l’équivalent de 550 tonnes de CO2, soit plus de 500 vols aller-retour entre Paris et New-York. Mais, la phase d’entraînement n’intervient qu’une ou deux fois dans la vie d’un modèle IA. Le principal coût carbone de l’IA vient donc de son usage.

Selon une étude d’Andrew Chien (2023), pour une charge de travail type ChatGPT, les émissions annuelles liées à l’usage sont 25 fois supérieures à celles de l’entraînement de GPT-3. La chercheure Sasha Luccioni, spécialisée en éthique de l’IA et responsable climat de la startup Hugging Face, a évalué cet usage dans une étude datant de 2023 (expliquée plus simplement dans cet article de la revue du MIT).

Les ordres de grandeur à retenir : générer 1000 textes avec un chatbot d’IA de type ChatGPT consomme environ 0,042 kWh. Pour des images, c’est 60 fois plus : générer 1000 images avec une IA (comme Stable Diffusion) consomme 2,9 kWh.

L’impact carbone en fonction de l’utilisation de l’IA : de la classification de texte à la génération d’images (S.Luccioni)

 

Comment transformer cette consommation d’électricité en empreinte carbone ? Ça va énormément dépendre des modèles, de la tâche demandée, du matériel utilisé (les fameuses puces “GPU”) et surtout du lieu où sont faits les calculs… Car un data center en France ou aux US n’a pas le même impact.

Les USA rassemblent 33 % des centres de données. Les plus gros (ceux de Google et d’Amazon par exemple) sont situés en Oregon, dont le facteur d’émissions du mix électrique local s’élève à près de 300 g de CO2 / kWh (à titre de comparaison, en France le facteur d’émission est de 20 g / kWh).

D’après les calculs de Sasha Luccioni, en réalisant 17 500 requêtes par an (soit 50 par jour), cela émet 283 de CO2 (en se fondant sur un datacenter situé en Oregon), soit 3 à 10 fois plus qu’une requête sur Google.

Et, ce n’est pas fini. Pour mesurer l’impact réel sur l’environnement, il faut aussi considérer la fabrication du matériel nécessaire pour faire tourner ces IA : ordinateurs, puces, et data centers. On appelle ça le coût caché de l’IA. Une étude de Harvard de 2020, montre que ce n’est pas tant l’usage des appareils électroniques qui émet du CO2 que la fabrication des composants. Par exemple, les data centers de Google et Facebook émettent 20 fois plus de gaz à effet de serre pendant leur fabrication que par leur consommation d’électricité.

Bien sûr, l’IA peut aussi avoir un impact positif sur l’environnement. Le rapport Google sur l’éthique de l’IA cite quelques exemples : prédire des événements météorologiques extrêmes, réduire la consommation d’énergie des systèmes de refroidissement industriels, aider à concevoir des enzymes mangeuses de plastique et accélérer la science de la fusion nucléaire. D’autres externalités positives peuvent être envisagées : mieux modéliser l’offre et la demande pour réduire le gâchis alimentaire, optimiser les transports ou les stocks, prévoir le risque climatique (incendie, inondations, etc…)…

Cette étude va même plus loin, en soutenant qu’une IA pourrait être plus écologique que les humains : « une IA qui écrit une page de texte émet 130 à 1500 fois moins de CO2 qu’un humain. De même, une IA qui crée une image émet 310 à 2900 fois moins. » 

Mais, là encore, c’est sans compter le risque d’effet rebond, c’est-à-dire que les gains d’efficacité permis par l’IA pourraient être annulés, voire inversés par une forte hausse de la production de contenus.

Pas facile de définir une valeur précise comme vous le voyez, mais une chose est sûre, celle-ci est loin d’être négligeable.

idea Pour s’inspirer : 

Mes recommandations à lire et à écouter cet été 

Le podcast à écouter les pieds dans l’eau : How to spot authoritarianism – and choose democracy du podcast Ted Talk daily, qui résonne fort avec les dernières semaines (il faut au moins la piscine pour se plonger dans un sujet aussi touchy).

La newsletter pour accompagner votre été : User adgents, le meilleur des news tech & inno de la semaine à lire en 10 minutes chrono.

Le livre à glisser dans votre sac de plage : IA 2042 : 10 scénarios pour notre futur. Mi-fiction mi-analyse scientifique, ce livre permet de démêler le certain du possible, l’avancée de la recherche de la part d’imagination.

Livre IA 2042

L’infographie pour attaquer la rentrée sereinement : « 6 tips pour optimiser rapidement votre site eCommerce » à lire sur la plage entre deux mots fléchés.

Des replays vidéos estivaux pour vous préparer efficacement à la rentrée et enrichir votre réflexion sur l’expérience client digitale : le replay des 4 conférences de notre Digital Experience Summit.

 

Les événements à ne pas manquer

Le 10 septembre, nous participons au webinar AB Tasty. Nous y partagerons toutes les tendances et best practices pour décrypter l’achat en ligne.

Le 18 septembre, rencontrez plus de 4 000 fondateurs de startups, investisseurs et leaders de l’innovation au France Digital Day. Cela aura lieu au musée des Arts forains à Paris.

Du 17 au 19 septembre, c’est le retour de la Paris Retail Week, le ​​rendez-vous majeur du commerce omnicanal. Tendances, innovations, networking, … Ça se passe au Parc des Expositions de la porte de Versailles, on s’y retrouve ? Pour une rencontre avec Contentsquare, rendez-vous sur le stand L 035 et lors de notre workshop le mercredi 18 à 16h.

Le Digital Native Club, le club qui réunit les marques B2C les plus performantes et les partenaires incontournables du e-commerce et du retail, revient le 25 septembre sur le thème « Omnicanal is the new normal ». Inscrivez-vous vite !

Le 26 septembre prochain se tiendra Experimentation Unite, le premier événement européen dédié à la collaboration des équipes Marketing et Produit autour de l’expérimentation. Cette journée de conférences et de networking réunira plus de 200 décideurs au cœur de Paris (La Fabrique République), autour de retours d’expérience de grandes marques internationales ainsi que des experts de la discipline.

📣 Et l’événement phare de la rentrée 📣

La 11ème édition du CX Circle Paris aura lieu le 7 novembre prochain. Cet évènement rassemble la crème des experts de l’expérience digitale pour analyser et anticiper les tendances du secteur. Les premiers speakers cette année au programme : TAG Heuer, Forrester, Orange, Club Med, Fnac Darty, H., … ! J’ai (déjà) hâte d’y être, et vous ?

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