Les codes du luxe sont si ancrés dans les consciences que lorsqu’on y associe les enjeux digitaux, les idées sont bien arrêtées. Il faut dire que le e-commerce dans le secteur du luxe n’est encore pas un lieu commun. Si de plus en plus de marques haut de gamme proposent un e-shop, le site et ses dérivés intègrent encore peu l’aspect multi-directionnel attendu des utilisateurs. Stratégie drive-to-store, prospection et parfois achat, les points de contact sont pourtant nombreux comme le démontre notre top 10 des idées reçues en matière de luxe et digital.
#1 : On réfléchit à deux fois avant d’acheter des produits de luxe en ligne
FAUX.
Luxe et digital : comment les consommateurs achètent en ligne ?
Achat compulsif et “one shot”, tel est le credo sur les sites de luxe. Plus de 46% des internautes passent à l’achat lors de leur première visite d’un site et 70% des utilisateurs ne viennent qu’une seule fois.
#2 : Un mauvais site ? Non, car on vient surtout pour découvrir la marque
FAUX.
Il semble au contraire que les internautes aient une tout autre idée en tête : prospecter. On identifie sur ce type de site 2 fois plus de prospecteurs actifs* que sur des sites e-commerce.
*La prospection active est ici définie par la consultation d’au moins 6 pages produits en moyenne.
[Rapport] Digital Experience Benchmark 2024 Expérience en ligne : votre site est-il à la hauteur ?
Les clés de l’expérience en ligne : métriques et analyses
#3 : On se lasse vite face à un contenu qui met du temps à se charger
VRAI.
Les contenus branding sont sans conteste une source d’inspiration non négligeable dans l’univers du luxe mais attention au choix de la page ! Les utilisateurs attendent 9 secondes pour le chargement d’un contenu sur la page produit, soit le 1/3 du temps passé sur cette page.
#4 : Mon site est-il un mauvais site : on cherche avant tout à s’inspirer sur mobile
FAUX.
Seuls 14% des utilisateurs sont exposés à des contenus branding sur mobile. Rien d’étonnant quand on sait que 37% des sessions sur ce device sont inférieures à 1 min ! Sur mobile, les utilisateurs vont droit au but : 35% des pages vues sont des pages listes contre 26% sur desktop.