Hugo Larricq est VP Commercial & Trading chez Cdiscount, leader français du commerce en ligne. Nous nous intéressons aujourd'hui à la stratégie eCommerce de Cdiscount avec un interview de 3 questions ! N'hésitez pas à consulter notre analyse merchandising afin d'identifier quels produits promouvoir sur votre site Web et comment optimiser vos performances eCommerce.
3 questions à Hugo Larricq
Head of Sales Operations, Cdiscount
Wendy Carré : Cdiscount s’est fortement diversifié ces dernières années notamment via des partenariats (Easycash, Pourdebon..). Comment ces partenariats s’inscrivent dans votre stratégie eCommerce ?
Hugo Larricq : Cdiscount a fait le choix d’une stratégie partenariale sur chacun des marchés où l’entreprise est présente. Ces partenariats permettent d’explorer de nouveaux marchés et de tester l’adhésion de nos produits et services.
C’est aussi l’occasion de s’associer à des experts sur des marchés sur lesquels Cdiscount n’est pas présent pour attirer de nouveaux clients, les fidéliser en leur proposant une gamme d’offre large et accessible au plus grand nombre.
Comment imagines-tu l’expérience de demain sur des sites marchands avec une marketplace forte comme Cdiscount ?
Les clients recherchent une expérience fluide, personnalisée et uniforme. Le parcours proposé doit être le même qu’il s’agisse d’un achat de produit détenu en propre ou proposé par un partenaire vendeur. Les délais et les frais de livraisons doivent alors converger, tout comme le service client à terme avec un NPS commun.
Nous avons mis en place un service de fulfillment (stockage et expédition des produits par Cdiscount) permettant aux vendeurs de bénéficier de l’expertise logistique de Cdiscount.
Selon toi quel sera le profil type du e-consommateur dans les prochaines années ?
La période du confinement a accéléré les tendances de fond sur l’usage du digital. Au-delà du eCommerce, les Français ont adopté un « réflexe digital » jusqu’ici réservé à une partie limitée de la population, avec la généralisation des usages du digital (télétravail, e-learning, téléconsultation) puis la consommation de contenus digitaux (cours de sport, cours de cuisine live). Ces tendances vont probablement s’ancrer dans le temps. Selon la FEVAD, 36 % des Français estiment que le confinement aura un impact durable sur leurs habitudes de consommation en les incitant à commander davantage en ligne.
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Le e-consommateur sera aussi mobile, à la recherche d’une expérience personnalisée tant dans la publicité que dans les produits proposés. Le e-consommateur sera aussi plus responsable dans ses achats en favorisant les produits locaux, la seconde vie des produits avec l’occasion, le reconditionnement et la réparation.
